André Léo a enfin son nom dans Paris. Mardi 18 mai, 150 ans après la Commune de Paris, le nom d’André Léo a été donné à une jolie passerelle pour piétons au-dessus du jardin de Reuilly, en direction de la coulée verte, dans un coin très bucolique et très calme du 12ème arrondissement, non loin de la mairie. Un dais de toile blanche avait été dressé au-dessus d’un pupitre avec micros sur une place où trône un immense cadran solaire. Malheureusement, il s’est mis à pleuvoir très fort au moment où les discours ont commencé et les spectateurs étaient sous les parapluies.
Il y avait une vingtaine de personnes, essentiellement des gens de la mairie et des Amis de la Commune.de Paris Le nombre de participants avait volontairement été restreint en raison de la pandémie.
La Maire du 12ème arrondissement, Emmanuelle Pierre-Marie et l’adjointe à la Mairie de Paris chargée de la mémoire et du monde combattant, Laurence Patrice ont fait de très beaux discours sur la difficulté d’imposer des femmes dans l’espace public tout en détaillant leurs mérites respectifs ; elles ont parlé féminisme et égalité sociale. J’ai moi-même parlé de l’Association André Léo, de tous les efforts faits pour la faire connaître et ai fait un bref résumé de sa vie. La représentante des Amis et Amies de la Commune a détaillé les actions d’André Léo et d’Anna Jaclard pendant la Commune.
Les deux élues de la Mairie ont ensuite dévoilé la plaque André Léo puis celle d’Anna Jaclard dans une rue d’un quartier voisin.
La plus grosse surprise a été lorsque les organisateurs nous ont fait un cadeau : une réplique de la plaque, grandeur nature et assez lourde... Celle-ci sera remise à l’association André Léo à Lusignan afin qu’elle soit exposée.
Voilà le résumé de cette inauguration pluvieuse !
Françoise TARRADE
